Procrastination, amie ou ennemie ?
Elle n’est en aucun cas un poil dans la main, mais un comportement témoin et une source de stress.
Procrastiner est le symptôme d’une relation douloureuse avec une tâche à accomplir. C’est une réponse à une angoisse, qui devient elle-même une angoisse par la suite.
La procrastination semble être le coupable idéal, alors qu’elle n’est qu’un indicateur. Vouloir l’éliminer sans se préoccuper des causes est illusoire. À l’évidence, lorsqu’on se casse une jambe, on va chercher à calmer la douleur. On n’en oublie pas pour autant de réduire la fracture (la cause).
Alors comment se fait-il que dès qu’une réaction émotionnelle rentre en jeu, on ne s’attaque qu’au symptôme et pas à la cause.
Dans la procrastination, on ne fait pas une tâche, non pas parce qu’on est fatigué, car on a de l’énergie pour faire autre chose à la place, mais parce qu’on a peur… :
– de l’échec
– de l’inconnu
– du succès
– du regard des autres
N’essayez pas de vaincre coûte que coûte la procrastination, mais essayer en toute humilité de comprendre :
– le message qu’elle envoie
– les peurs profondes qui la déclenchent
Lorsqu’elle se présente, demandez-vous : de quoi est-ce que je me protège ?
Et ainsi diminuer sa fréquence et son intensité, pour faire progresser son estime de soi.